Les amants de Campan

Les amants de Campan

Une étoile filante traverse le firmament,
Les yeux vers le ciel, les amants de Campan
Se tiennent par la main, font un voeu
Se jurent fidélité, ils sont heureux

Les caresses les plus tendres,
Ils ne peuvent plus attendre
De ses émois les plus fébriles
Les emportent dans leur île

Le temps n’est plus qu’une coquille,
Rien ne compte plus, le soleil brille
Autour d’eux, il n’y a plus personne
Les amants de Campan s’abandonnent

La douceur est au rendez-vous,
Un peu maladroits un peu fous
Leurs corps voudraient goûter à tout
Leur amour est leur seul atout

Le monde n’est plus qu’une conque
Servant de barque, un peu loufoque
Voguant vers leur île, loin du monde
Les amants de Campan succombent

La passion les a terrassés
Leurs corps étendus enlacés
Les amants de Campan endormis,
Sereins, heureux, en leur paradis

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