La mort d’un poème

La mort d’un poème

Les mots du poète
Qu’ils vivent ou crèvent
Cet ignoble univers
Les envoie en enfer

La mort est ensorcelante
Notre esprit elle hante
Jusqu’à l’extrême
C’est la mort d’un poème

Je ne sais même plus
Je coule, je suis perdue
Tous ces mots qui s’agitent
Dans mon esprit en faillite

S’il continue d’avancer
Sans idée à transgresser
Aller tout droit au but
Est-il doux, est-il une brute ?

Sa plume peut peut-être
Aligner des phrases désuètes
Pour traduire des sentiments
Le poète est un caméléon

Comme moi en ce moment
Ma source d’inspiration
Je la laisse divaguer
En vers désordonnés

*
48