Le pollueur

Le pollueur

Ne pas tenir compte des pollueurs aujourd’hui
Car leur quotidien est un ennui
Voir le bonheur qui, entre leurs doigts, fuit
Fait tout pour attirer nos regards sur lui

Quand, sur chaque fil, son fiel se délivre
Il se voit grand comme un soleil sur le givre
Regardant son nombril, en est fier et ivre
Et se dit, j’ai là ma raison de vivre

Mais son audacieuse rage est l’agonie
Dans sa pollution, se noie mais le nie
Les lecteurs eux, ne ressentent que du mépris

Et le commentateur sans parti pris
Passe, et de son silence il assigne
La fin du pollueur comme la mort du cygne

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